Saint Parfait
La Sourcellerie
Petit édito de Michel HENNIQUE Sourcier
En 2014 j'ai eu le plaisir de faire la connaissance du Président DULERY lors d'un de mes passages en Corrèze, chez des amis communs. À cette occasion, m'avait été réservée une charmante et sympathique petite réception lors de la sortie de mon dernier ouvrage "Sources et Sourciers", réception que je n'oublierai pas, tant elle était chargée d'amitié et de passion.
Au cours de celle ci, le Président DULERY m'a informé de la création de son groupement de recherches concernant aussi bien les personnes disparues que les animaux.
J'ai trouvé cette idée fort intéressante d'autant qu'elle traitait également des recherches sourcières, ce qui est mon domaine de prédilection. Aussi, je n'ai pas hésité lorsqu'il m'a demandé si je pouvais participer de temps à autre à diverses petites interventions sur son site de recherches. Cette sympathique porte m'étant ouverte, je n'ai donc pas hésité à la pousser...C'est la raison de ma présence dans le site de l'AARRPAD aujourd'hui.
A cette occasion je salue bien tous ses membres.
Avec mes amitiés.
Michel HENNIQUE
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La méthode d'un sourcier c'est quoi exactement?
D'abord posséder ce fameux don et maîtriser la recherche de veines d’eau cachées dans les sols. C'est ce que j'appelle la Mission du sourcier, car c'est une mission eu égard aux risques encourus.
C'est cette mission que je pratique toute l'année et ce, depuis plus de vingt années.
Peut-être ce document vous aidera-t-il dans vos démarches sourcières? Car dans ce genre de prospections, où les risques d'échecs vous guettent à chaque instant, avoir le don, de bons outils c'est bien, mais le système sourcier peut avoir aussi ses limites.
Et avoir une méthode rigoureuse qui a fait ses preuves, me semble être aussi, une excellente chose ! Ne jamais oublier qu'un forage négatif, est une rude épreuve à vivre pour le client avec ses conséquences financières, mais aussi pour le sourcier sur le plan moral. Et comme tout sourcier, j'ai découvert ces déconvenues sur le terrain... cela a fait partie du jeu parfois cruel de la formation d'un sourcier. Ces remises en cause m'ont permis aujourd'hui de présenter à mes clients un taux de réussite de 95 à 97%.
Au fil des années, j'ai modifié ma méthode, mon approche, changer mes outils, et surtout appris et essayer de comprendre la géologie. Car s'il l'on trouve de l'eau à tel endroit et pas à d'autres, la raison essentielle en est la géologie. N'oublions jamais qu'elle reste la maîtresse du jeu !
1. Préparer son dossier avant la visite
Rechercher la nature des sous sols de la propriété et en déterminer son environnement. Les cartes du BRGM sont de merveilleux documents détaillés ou encore des sites comme GEOPORTAIL. On y trouve les passages de failles, les relevés altimétriques, la nature et détails des sous-sols en présence.
2. Détecter et évaluer les besoins en eau du client.
Avant de commencer la recherche sur le terrain, il est indispensable de savoir quels sont les besoins en eau exacts de la propriété en m³/jour (par exemple s'il s'agit d’arrosage automatique) parce qu'en général le client l'ignore totalement !
Exemple : Pour un sous sol composé de calcaires, le taux de pénétration de l'eau est de 4L à 6L par m². Il faut rapporter ce ratio à la surface REELLE à arroser, à savoir soustraire les parties bétonnées, allées maison etc... et ne garder que la surface vraie des espaces verts à traiter en eau. Si le terrain fait 3000 m2, il faut déduire 500m2 par exemple des parties non arrosables , il reste 2500m² x 5L/jour.
On obtient un besoin global journalier de 12500m³ soit 12m³/jour
Objectif de recherche du sourcier :
Ainsi le sourcier s'est défini un objectif précis : trouver une veine d'eau ou d'autres susceptibles d'approcher ce chiffre de débit. La recherche du sourcier doit impérativement correspondre ou se rapprocher de ce chiffre.
La démarche de recherche du sourcier :
Se concentrer intérieurement en pensant à ce chiffre et "l'imprimer" dans son subconscient. La convention mentale à utiliser sera la phrase suivante: "Je désire être sensible à la présence d'une ou plusieurs veines approchant un débit de 12m³ par jour.”
Placé à l’extrémité d'un côté du terrain, baguettes en Y tenues en main bien tendues au dessus de sa tête, le sourcier va tourner lentement sur lui même sur 180°, et lorsque sa baguette s'abaissera il regardera dans quelle direction elle s'est abaissée.
A présent le sourcier se place debout, respire lentement et pense à l'eau. Il avance à pas lents dans la direction indiquée par la baguette, mais baguette dîtes "aux hanches", bien tendue. Et en même temps qu'il démarre, il prononce sa nouvelle convention mentale qui sera : "lorsque je franchirais la 1ère rive d'une veine d'eau ayant un débit proche de 12m³/h, ma baguette s'abaissera." Avec cette méthode il va pouvoir déterminer également la largeur du passage d'eau.
Il va se placer à 2m ou 3m sur le côté opposé du précédent tracé et refait la même démarche. Son 2ème saut de baguette lui indiquera un autre point, c'est celui de la 2ème rive.
Trop de sourciers se contentent de chercher une veine sans avoir défini au préalable la nature précise de ce qu'il cherche!!! Et là souvent c'est l'échec ! Pas ou peu d'eau et un forage négatif à l'arrivée !
3. Traçage au sol du passage de la veine détectée.
Ce marquage au sol permet de connaître exactement à quel endroit la veine d'eau entre dans la propriété et où elle en sort. Ce détail peut paraître anodin, en réalité, il va permettre au sourcier d'organiser son futur chantier de forage.
Sur le tracé d'une source, il existe toujours une possibilité de bien choisir l'emplacement du camion de forage, car il est des situations où le terrain ne permet pas toujours de placer la foreuse à tel ou tel endroit. Ensuite il faut valider ce futur endroit et la façon de procéder est la suivante : le sourcier se place sur le tracé de la veine, baguettes en Y aux hanches, et prononce une autre convention mentale "Ma baguette, en s'abaissant, m'indiquera le meilleur emplacement du forage”.
Une fois cette opération faite, le sourcier dessine avec sa bombe de peinture, un carré avec dedans, un rond de 20cm de diamètre. Ce sera l’endroit exact où le foreur devra percer le sol.
4. Déterminer les caractéristiques de la veine d'eau( ou des)
Ici on aborde la phase la plus délicate de la recherche, celle qui va permettre d'établir les caractéristiques très précises du passage d’eau : son débit et sa profondeur. Ainsi à la fin de cette démarche, le sourcier pourra établir une véritable carte d'identité de la veine d’eau avec son débit horaire, sa profondeur, sa largeur de passage et son sens de circulation sur le terrain. Et là on revient dans le domaine de la recherche radiesthésique pure, au pendule avec tableaux de comptage. Bien évidement pour chacune de ces étapes, il conviendra d'utiliser une convention mentale spécifique parfaitement adaptée à la chose recherchée.
Exemple en utilisant le tableau spécial des débits utiliser la formulation suivante: “Je désire être sensible au débit de la veine d’eau n°1, mon pendule se dirigera vers la chiffre correspond à ce débit”
5. Faire un choix de veines parmi plusieurs.
Si le sourcier à détecté plusieurs veines d'eau il convient de savoir laquelle sera retenue en priorité par rapport à son débit mais aussi par rapport à sa profondeur. Car on peut se trouver face à des genres de situations comme celles-ci : trouver une veine d’eau d'un bon débit, peut-être supérieur à celui espéré, mais beaucoup plus profonde OU une autre avec un débit légèrement inférieur mais beaucoup moins profonde. Si le client ne dispose pas d’une solide couverture financière, il vaut mieux lui conseiller la seconde solution.
6. Etablissement d'un rapport de prospection.
La finalité du travail du sourcier consiste à remettre à son client un petit dossier complet avec :
Ce document sera envoyé soit par le client ou par le sourcier à la société de forages retenue, pour demande d'un devis.
En 2014 j'ai eu le plaisir de faire la connaissance du Président DULERY lors d'un de mes passages en Corrèze, chez des amis communs. À cette occasion, m'avait été réservée une charmante et sympathique petite réception lors de la sortie de mon dernier ouvrage "Sources et Sourciers", réception que je n'oublierai pas, tant elle était chargée d'amitié et de passion.
Au cours de celle ci, le Président DULERY m'a informé de la création de son groupement de recherches concernant aussi bien les personnes disparues que les animaux.
J'ai trouvé cette idée fort intéressante d'autant qu'elle traitait également des recherches sourcières, ce qui est mon domaine de prédilection. Aussi, je n'ai pas hésité lorsqu'il m'a demandé si je pouvais participer de temps à autre à diverses petites interventions sur son site de recherches. Cette sympathique porte m'étant ouverte, je n'ai donc pas hésité à la pousser...C'est la raison de ma présence dans le site de l'AARRPAD aujourd'hui.
A cette occasion je salue bien tous ses membres.
Avec mes amitiés.
Michel HENNIQUE
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La méthode d'un sourcier c'est quoi exactement?
D'abord posséder ce fameux don et maîtriser la recherche de veines d’eau cachées dans les sols. C'est ce que j'appelle la Mission du sourcier, car c'est une mission eu égard aux risques encourus.
C'est cette mission que je pratique toute l'année et ce, depuis plus de vingt années.
Peut-être ce document vous aidera-t-il dans vos démarches sourcières? Car dans ce genre de prospections, où les risques d'échecs vous guettent à chaque instant, avoir le don, de bons outils c'est bien, mais le système sourcier peut avoir aussi ses limites.
Et avoir une méthode rigoureuse qui a fait ses preuves, me semble être aussi, une excellente chose ! Ne jamais oublier qu'un forage négatif, est une rude épreuve à vivre pour le client avec ses conséquences financières, mais aussi pour le sourcier sur le plan moral. Et comme tout sourcier, j'ai découvert ces déconvenues sur le terrain... cela a fait partie du jeu parfois cruel de la formation d'un sourcier. Ces remises en cause m'ont permis aujourd'hui de présenter à mes clients un taux de réussite de 95 à 97%.
Au fil des années, j'ai modifié ma méthode, mon approche, changer mes outils, et surtout appris et essayer de comprendre la géologie. Car s'il l'on trouve de l'eau à tel endroit et pas à d'autres, la raison essentielle en est la géologie. N'oublions jamais qu'elle reste la maîtresse du jeu !
1. Préparer son dossier avant la visite
Rechercher la nature des sous sols de la propriété et en déterminer son environnement. Les cartes du BRGM sont de merveilleux documents détaillés ou encore des sites comme GEOPORTAIL. On y trouve les passages de failles, les relevés altimétriques, la nature et détails des sous-sols en présence.
2. Détecter et évaluer les besoins en eau du client.
Avant de commencer la recherche sur le terrain, il est indispensable de savoir quels sont les besoins en eau exacts de la propriété en m³/jour (par exemple s'il s'agit d’arrosage automatique) parce qu'en général le client l'ignore totalement !
Exemple : Pour un sous sol composé de calcaires, le taux de pénétration de l'eau est de 4L à 6L par m². Il faut rapporter ce ratio à la surface REELLE à arroser, à savoir soustraire les parties bétonnées, allées maison etc... et ne garder que la surface vraie des espaces verts à traiter en eau. Si le terrain fait 3000 m2, il faut déduire 500m2 par exemple des parties non arrosables , il reste 2500m² x 5L/jour.
On obtient un besoin global journalier de 12500m³ soit 12m³/jour
Objectif de recherche du sourcier :
Ainsi le sourcier s'est défini un objectif précis : trouver une veine d'eau ou d'autres susceptibles d'approcher ce chiffre de débit. La recherche du sourcier doit impérativement correspondre ou se rapprocher de ce chiffre.
La démarche de recherche du sourcier :
Se concentrer intérieurement en pensant à ce chiffre et "l'imprimer" dans son subconscient. La convention mentale à utiliser sera la phrase suivante: "Je désire être sensible à la présence d'une ou plusieurs veines approchant un débit de 12m³ par jour.”
Placé à l’extrémité d'un côté du terrain, baguettes en Y tenues en main bien tendues au dessus de sa tête, le sourcier va tourner lentement sur lui même sur 180°, et lorsque sa baguette s'abaissera il regardera dans quelle direction elle s'est abaissée.
A présent le sourcier se place debout, respire lentement et pense à l'eau. Il avance à pas lents dans la direction indiquée par la baguette, mais baguette dîtes "aux hanches", bien tendue. Et en même temps qu'il démarre, il prononce sa nouvelle convention mentale qui sera : "lorsque je franchirais la 1ère rive d'une veine d'eau ayant un débit proche de 12m³/h, ma baguette s'abaissera." Avec cette méthode il va pouvoir déterminer également la largeur du passage d'eau.
Il va se placer à 2m ou 3m sur le côté opposé du précédent tracé et refait la même démarche. Son 2ème saut de baguette lui indiquera un autre point, c'est celui de la 2ème rive.
Trop de sourciers se contentent de chercher une veine sans avoir défini au préalable la nature précise de ce qu'il cherche!!! Et là souvent c'est l'échec ! Pas ou peu d'eau et un forage négatif à l'arrivée !
3. Traçage au sol du passage de la veine détectée.
Ce marquage au sol permet de connaître exactement à quel endroit la veine d'eau entre dans la propriété et où elle en sort. Ce détail peut paraître anodin, en réalité, il va permettre au sourcier d'organiser son futur chantier de forage.
Sur le tracé d'une source, il existe toujours une possibilité de bien choisir l'emplacement du camion de forage, car il est des situations où le terrain ne permet pas toujours de placer la foreuse à tel ou tel endroit. Ensuite il faut valider ce futur endroit et la façon de procéder est la suivante : le sourcier se place sur le tracé de la veine, baguettes en Y aux hanches, et prononce une autre convention mentale "Ma baguette, en s'abaissant, m'indiquera le meilleur emplacement du forage”.
Une fois cette opération faite, le sourcier dessine avec sa bombe de peinture, un carré avec dedans, un rond de 20cm de diamètre. Ce sera l’endroit exact où le foreur devra percer le sol.
4. Déterminer les caractéristiques de la veine d'eau( ou des)
Ici on aborde la phase la plus délicate de la recherche, celle qui va permettre d'établir les caractéristiques très précises du passage d’eau : son débit et sa profondeur. Ainsi à la fin de cette démarche, le sourcier pourra établir une véritable carte d'identité de la veine d’eau avec son débit horaire, sa profondeur, sa largeur de passage et son sens de circulation sur le terrain. Et là on revient dans le domaine de la recherche radiesthésique pure, au pendule avec tableaux de comptage. Bien évidement pour chacune de ces étapes, il conviendra d'utiliser une convention mentale spécifique parfaitement adaptée à la chose recherchée.
Exemple en utilisant le tableau spécial des débits utiliser la formulation suivante: “Je désire être sensible au débit de la veine d’eau n°1, mon pendule se dirigera vers la chiffre correspond à ce débit”
5. Faire un choix de veines parmi plusieurs.
Si le sourcier à détecté plusieurs veines d'eau il convient de savoir laquelle sera retenue en priorité par rapport à son débit mais aussi par rapport à sa profondeur. Car on peut se trouver face à des genres de situations comme celles-ci : trouver une veine d’eau d'un bon débit, peut-être supérieur à celui espéré, mais beaucoup plus profonde OU une autre avec un débit légèrement inférieur mais beaucoup moins profonde. Si le client ne dispose pas d’une solide couverture financière, il vaut mieux lui conseiller la seconde solution.
6. Etablissement d'un rapport de prospection.
La finalité du travail du sourcier consiste à remettre à son client un petit dossier complet avec :
- expliquée, la méthode de recherche utilisée ;
- les relevés photos des emplacements susceptibles d'être forés ;
- les explications précisant la nature des sous-sols à percer ;
- les caractéristiques du passage retenu : débit profondeur, largeur, sens de circulation et relevé GPS pour chacun des passages.
Ce document sera envoyé soit par le client ou par le sourcier à la société de forages retenue, pour demande d'un devis.
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